mardi 5 février 2019

Stage à l’atelier, acte 1

Reçu via le formulaire de contact, le message d’une des participantes. 
Laissons-lui la parole...

Passionnant !
Tout a commencé samedi matin 2 février, vers 9 H, quasi en pleine nuit pour moi...  J’avais rendez-vous au bel atelier de céramique TERRE D’ARGILE à Saint Bonnet les Oules pour participer à un stage et faire une jarre.
Je fais connaissance avec les autres participantes et les deux céramistes Annie et Corinne. Un bon café, du thé et de la brioche nous laissent le temps d’apprivoiser les lieux et converser avec les autres.
Puis, les choses sérieuses commencent. Annie s’occupe plutôt du modelage, Corinne nous guide pour les jarres.
Le matin, nous installons les gabarits et la corde. Ça me rappelle de beaux souvenirs d’école,  même s’ils sont trèèès lointains : combien de fois ai- je passé la récré entière à sauter à la corde ! Un vrai bonheur à l'époque. Mais je m’éloigne du sujet.
Les plus rapides préparent déjà quelques plaques pour la suite. (à la croûteuse, je crois que c’est le nom de la machine)
Repas de midi tiré du sac, précédé d’un petit apéritif offert par la maison. Le cassis de Dijon, préparé par Corinne est tout à fait renversant, parfumé à souhait, délicieux. La raison nous évite de nous enflammer pour terminer la bouteille. Merci 
L’après-midi est studieux, les céramistes prodiguent leurs nombreux et indispensables conseils. Inutile d’aller en salle de sport ces jours-ci. L’exercice est tout de même physique.
Pendant ce temps-là, depuis le matin et  toute la journée, même si elle n’est pas encore terminée, il neige dru et serré, ce qui génère quelques petites angoisses quant au retour tout à l’heure. D’autant qu’avec l’apéritif cité un peu plus haut, les flocons nous paraissent énormes…
Vers 17H30, nous emmaillotons les jarres pour les garder au frais jusqu’à demain.

Dimanche 3 février : pas de répit pour les apprenties céramistes.
Le cérémonial du café permet de faire le point et d’expliquer la suite :
Terminer la jarre avec les plaques. Il faut entre 2 et 3 sacs de terre, soit de 30 à 35 kg par jarre. Le lissage, la déco, le peaufinage de la forme et du col. Il y a des creux à combler, des bosses à lisser.
Il faut enlever la structure en bois et la corde, en séchant régulièrement pour éviter toute catastrophe. Les sèche-cheveux virevoltent, un vrai salon de coiffure. Malgré tout, quelques petites sueurs froides lorsque la pièce a tendance à s’affaisser. Je vous en parle en connaissance de cause…
Au total, 6 belles pièces, toutes différentes de par leur forme, leur taille (de 75 à 90 cm de haut), la terre utilisée, la déco. Environ 12 heures de travail jusqu’ici.
Il faudra plusieurs semaines de séchage avant la première cuisson. Rendez-vous est donné au mois d’avril pour l’émaillage et l’ultime cuisson.
Perso, j’ai été merveilleusement enchantée et ravie de participer à ce stage (mes collègues itou). Grand merci à Annie et Corinne pour leur savoir-faire, l’art de nous guider sans imposer, leur gentillesse, etc… (bon, j’arrête, sinon, "ON" va croire que j’ai été payée pour écrire ces quelques lignes). Si la terre vous attire un tant soit peu, je vous recommande chaudement de participer à un stage.

Une humble participante, MV