Laissons-lui la parole...
Passionnant !
Tout a commencé samedi matin 2
février, vers 9 H, quasi en pleine nuit pour moi... J’avais rendez-vous au bel atelier de
céramique TERRE D’ARGILE à Saint Bonnet les Oules pour participer à un
stage et faire une jarre.
Je fais connaissance avec les
autres participantes et les deux céramistes Annie et Corinne. Un bon café, du
thé et de la brioche nous laissent le temps d’apprivoiser les lieux et converser
avec les autres.
Puis, les choses sérieuses
commencent. Annie s’occupe plutôt du modelage, Corinne nous guide pour les
jarres.
Le matin, nous installons les
gabarits et la corde. Ça me rappelle de beaux souvenirs d’école, même s’ils sont trèèès lointains :
combien de fois ai- je passé la récré entière à sauter à la corde ! Un vrai bonheur à l'époque. Mais je m’éloigne du sujet.
Les plus rapides préparent déjà
quelques plaques pour la suite. (à la croûteuse, je crois que c’est le nom de
la machine)
Repas de midi tiré du sac, précédé
d’un petit apéritif offert par la maison. Le cassis de Dijon, préparé par
Corinne est tout à fait renversant, parfumé à souhait, délicieux. La raison
nous évite de nous enflammer pour terminer la bouteille. Merci
L’après-midi est studieux, les
céramistes prodiguent leurs nombreux et indispensables conseils. Inutile d’aller
en salle de sport ces jours-ci. L’exercice est tout de même physique.
Pendant ce temps-là, depuis le
matin et toute la journée, même si elle
n’est pas encore terminée, il neige dru et serré, ce qui génère quelques
petites angoisses quant au retour tout à l’heure. D’autant qu’avec l’apéritif
cité un peu plus haut, les flocons nous paraissent énormes…
Vers 17H30, nous emmaillotons les
jarres pour les garder au frais jusqu’à demain.
Dimanche 3 février : pas de
répit pour les apprenties céramistes.
Le cérémonial du café permet de
faire le point et d’expliquer la suite :
Terminer la jarre avec les plaques. Il faut entre 2 et 3 sacs de terre, soit de 30 à 35 kg par jarre. Le
lissage, la déco, le peaufinage de la forme et du col. Il y a des creux à combler, des
bosses à lisser.
Il faut
enlever la structure en bois et la corde, en séchant
régulièrement pour éviter toute catastrophe. Les sèche-cheveux virevoltent, un
vrai salon de coiffure. Malgré tout, quelques petites sueurs froides
lorsque la pièce a tendance à s’affaisser. Je vous en parle en connaissance de
cause…
Au total, 6 belles pièces, toutes
différentes de par leur forme, leur taille (de 75 à 90 cm de haut), la terre
utilisée, la déco. Environ 12 heures de travail jusqu’ici.
Il faudra plusieurs semaines de
séchage avant la première cuisson. Rendez-vous est donné au mois d’avril pour l’émaillage
et l’ultime cuisson.
Perso, j’ai été merveilleusement enchantée
et ravie de participer à ce stage (mes collègues itou). Grand merci à Annie et
Corinne pour leur savoir-faire, l’art de nous guider sans imposer, leur gentillesse, etc… (bon, j’arrête,
sinon, "ON" va croire que j’ai été payée pour écrire ces quelques
lignes). Si la terre vous attire un tant soit peu, je vous recommande
chaudement de participer à un stage.
Une humble participante, MV
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